ROAD TRIP DANS LE YUCATAN AU MEXIQUE
Le Mexique est mon pays de cœur puisque j’y ai vécu pendant longtemps. Il me tardait d’y retourner et j’avais envie d’explorer une région bien connue des touristes, mais dont je ne connaissais pas tous les recoins, la péninsule du Yucatán. Quand on parle de voyager au Mexique, c’est souvent la région vers laquelle les touristes se dirigent. En effet, comment résister aux eaux turquoise de Cancún et la Riviera Maya. Mais cette région offre bien plus que ça si on s’éloigne un peu des destinations balnéaires. Un road-trip dans le Yucatán et ses environs vous permettra de découvrir à la fois des plages incroyables, mais aussi des lagunes aux eaux transparentes, des temples mayas perdus dans la jungle, des villes colorées, sans oublier les étonnants cenotes qui parsèment la région.
Parler seulement du Yucatán est assez réducteur en réalité car la péninsule du Yucatán est composée de 3 États, Quintana Roo, Campeche et le Yucatán. Nous allons donc parcourir ses 3 états pour un road-trip incroyable au Mexique. Ce voyage sera aussi un voyage culinaire puisque chaque État a des spécialités culinaires locales. Et croyez-moi, on mange incroyablement bien au Mexique !
Sommaire :
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Conseils
Jour 1 : Arrivée à Cancún
Jour 2 à 3 : Tulum
Jour 4 à 5 : La lagune de Bacalar
Jour 6 : Les ruines de Calakmul
Jour 7 : Campeche
Jour 8 : Les ruines d’Uxmal
Jour 9 : Merida
Jour 10 : Izamal et Valladolid
Jour 11 : Chichen Itza
Jour 12 : Río Lagartos
Jour 13 et 14 : L’île d’Holbox
Jour 15 à 17 : Playa del Carmen
Road trip yucatan : Conseils
Est-il dangereux de voyager au Mexique ? La péninsule du Yucatán est une région très touristique. Il est donc parfaitement sûr d’y voyager. Il faut bien sûr garder des précautions comme dans n’importe quel pays.
Le Mexique jouit d’une mauvaise réputation dû à son taux de criminalité et le problème des narco-trafiquants. Il y a donc certaines régions à éviter lors d’un voyage au Mexique, mais ces endroits ne font généralement pas partie des circuits touristiques traditionnels. Si vous souhaitez voyager hors des sentiers battus, renseignez-vous avant sur la situation locale.
Transports : préférez le bus au taxi. Si vous devez prendre un taxi, prenez-le toujours aux stations agréées et pas dans la rue.
Argent : ne transportez pas trop de cash avec vous. Retirez dans les distributeurs non isolés. Dans les hôtels, gardez votre argent dans le coffre-fort ou dans votre bagage avec un cadenas.
Promenade : en ville, restez vigilant, les pickpockets existent comme partout. Évitez d’exposer votre téléphone portable. Ne marchez pas seul la nuit dans les rues isolées.
Station Essence : il n’est pas rare de se faire arnaquer dans les stations essence. Pour éviter cela, payez dans la mesure du possible en liquide. Au lieu de faire le plein ou de demander une quantité d’essence en litres, demandez un montant en pesos. De cette façon, vous aurez un chiffre rond à payer. Vérifiez toujours que le compteur est à zéro avant que l’on ne vous mette l’essence.
Assurance voyage : ne partez jamais sans assurance. Les soins dans les hôpitaux publics ne sont pas excellents et les hôpitaux privés coûtent très cher tout comme les médecins. Je pars toujours avec Chapka Assurances, les spécialistes de l’assurance voyage.
Le climat de la péninsule du Yucatán est tropical. Il fait y fait chaud toute l’année, mais particulièrement en été. L’hiver, de novembre à mars est la période idéale pour s’y rendre. D’avril à juin, il fait très chaud. De juillet à septembre, c’est la saison des pluies, il fait chaud et humide et des averses sont courantes dans l’après-midi. Évitez le mois de septembre, la saison des cyclones.
Depuis la France, Air France propose des vols directs Paris-Cancún. En passant par des correspondances aux États-Unis, vous trouverez des billets plus économiques.
Trouver un vol pas cher.
J’ai tendance à dire qu’au Mexique, on ne peut pas se déplacer sans voiture. Si vous partez en road-trip je vous conseille d’en louer une. Se déplacer en bus reste une option plus économique surtout si vous êtes seul. Si vous optez pour le bus, je vous recommande de loger toujours en centre-ville afin de ne pas dépendre de taxis pour vous déplacer le soir. La voiture vous offrira beaucoup plus de liberté et de gain de temps, car les trajets sont très longs.
En bus : le réseau de bus de la région est l’ADO. Les bus sont de qualité et pour des prix économiques, vous pouvez vous déplacer partout dans la péninsule.
En voiture :
-Avec l’agence Touracancun. L’avantage de passer par leurs services c’est qu’il ne faut pas de carte bancaire pour réserver. Toutes les assurances sont incluses ainsi qu’un deuxième conducteur gratuit. Il n’y a donc pas de mauvaise surprise à l’arrivée. Le prix final est celui du devis. Vous bénéficiez aussi d’une assistance en français 24/24 h via mail et whatsapp.
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Attention, la plupart des agences au Mexique prennent une empreinte bancaire sur votre carte d’un montant assez important. Assurez-vous d’avoir une carte de crédit ou débit différé ou d’avoir des fonds suffisants.
Avion : 1000 € / pers
Location voiture : 596 €
Essence + parkings + péages : 264 €
Bus aéroport aller-retour : 22 € / pers
Hôtels : 1537 € pour 17 nuits en chambre double
Repas avec boissons : 800 €
Autres (excursions, entrées ruines) : 250 € / pers
Budget total pour 2 personnes : environ 6000 €
Selon les endroits, les prix des restaurants sont très variables. Sur la côte Est, dans les stations balnéaires, les prix sont très élevés, notamment à Tulum. Pour manger moins cher, il est préférable d’aller dans les restaurants plus éloignés des rues touristiques et privilégier les tacos, le repas le moins cher du Mexique et le plus typique. Dans l’État de Campeche et du Yucatán, les prix sont plus abordables.
La cuisine Mexicaine est l’une des meilleures au monde. Elle est très riche et varie selon les régions. Contrairement aux idées reçues on peut très bien manger au Mexique même si l’on n’aime pas la cuisine pimentée. Les sauces piquantes sont toujours servies à part et chacun dose comme il veut.
Les Mexicains mangent beaucoup de viande et poissons. Il peut être difficile de trouver des options végétariennes.
Les Tacos : le plat le plus typique du Mexique, c’est le Taco. Un plat que l’on mange un peu partout sur le pouce et à toute heure de la journée. Les vrais tacos sont vraiment différents à ceux que l’on peut manger en France. Le taco traditionnel est composé d’une petite tortilla de maïs d’environ 10 cm et d’une garniture de viande. Si l’on y ajoute du fromage, on obtient une « gringa » plus souvent à base de tortilla de blé. Un taco coûte en moyenne 25 pesos, soit un peu plus d’un euro !
La cuisine de Quintana Roo :
Sur la côte, on se délecte de tacos et de plats à base de poissons et crustacés. Tout est frai donc pas de mauvaises surprises.
- Le ceviche. À base de poisson ou de crevettes crus, marinés dans du citron. Il se déguste avec des biscuits salés ou des tostadas.
- Le poisson frit. Un bonheur tout simple.
- Les tacos de poisson ou crevette. La version locale des tacos. Le poisson frit en tempura, et recouvert de chou rouge, le tout accompagné d’une sauce mayo piquante. Un régal !
Sur la côte, un bon repas se déguste avec une bière locale bien fraîche comme une Corona ou une Pacifico.
La cuisine de Campeche et du Yucatán :
- Le pan de cazón. Une sorte de lasagne à base de tortilla et de viande de requin.
- Les panuchos. Une tortilla frite garnie de haricots et de viande de poulet ou porc.
- Cochinita Pibil. Cochon de lait mariné dans du jus d’agrumes.
- Papadzules. Tacos garnis d’œuf dur et de sauce tomate.
- Queso Relleno. Fromage d’Edam garni au porc haché avec une sauce tomate.
Les marquesitas : les stars de la nuit. À la tombée du jour, les stands de marquesitas s’installent un peu partout dans la rue. Ce dessert surprenant rencontre beaucoup de succès. Il s’agit d’une fine gaufre roulée et garnie de chocolat fondu et de fromage edam. Le mélange est, paraît-il délicieux !
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ROAD TRIP YUCATAN, ITINERAIRE DE 15 JOURS
JOUR 01 : Arrivée à Cancún
Après un vol Paris – Cancún avec Air France, nous arrivons le soir. Nous prenons directement le bus qui part de l’aéroport pour rejoindre Playa del Carmen où nous passerons la nuit.
Je n’avais pas envie de conduire de nuit en arrivant fatiguée et nous voulions nous rapprocher de Tulum donc Playa del Carmen était un bon entre-deux.
À votre arrivée à l’aéroport, dans les boutiques de téléphonie ou les épiceries type Oxxo ou 7/11.
En arrivant tard, nous n’avons pas pu acheter de carte sim à l’aéroport, mais en avons acheté une en ville. Je vous conseille l’opérateur Telcel, qui est le plus courant là-bas et celui qui a le meilleur réseau.
Les bus de la compagnie ADO sont la façon la plus économique et pratique. Ils partent toutes les demi-heures environ et il y en a toute la journée et nuit. Le prix pour le trajet jusqu’à Playa del Carmen est de 12 € et 21 € pour Tulum.
Pelicano Inn – Beach Front Hotel : Simple mais pratique pour une nuit, car il est proche de la station de bus ainsi que de l’agence de location Alamo.
JOUR 02 : Tulum
Nous nous levons tôt pour récupérer la voiture de location chez Alamo. Je vous les recommande fortement, ils ont été super sympas. Le modèle que nous avions demandé n’était pas disponible, ils nous ont donc donné un modèle supérieur pour le même prix.
Nous prenons ensuite la route pour Tulum afin de visiter les ruines, car c’est dimanche et nous voulons éviter la foule.
Les ruines Maya de Tulum
De Playa del Carmen à Tulum, il y a une heure de route. Attention, avant il était possible de se garer le long de la plage, sur l’ancienne route des ruines, mais c’est désormais interdit. Nous en avons fait les frais et avons été obligées de rebrousser chemin et de nous garer sur un parking devant l’entrée pour 100 $M. Avant d’entrer au parking des guides vont vous arrêter pour vous vendre leurs services ou des excursions. Refusez gentiment. Continuez jusqu’au fond de l’allée là où se trouve le parking officiel.
Les ruines de Tulum ne sont pas les plus impressionnantes de la région, mais leur localisation au-dessus de la mer des caraïbes les rend uniques. Par beau temps et quand il n’y a pas de sargasse, il est possible de se baigner sur la plage des ruines. Cette fois-ci, nous n’avons pas eu de chance car il y en avait beaucoup.
Après la visite des ruines nous sommes allées déjeuner à la plage au restaurant Villa Pescadores (burrito de crevettes délicieux). Pas de bain de mer, car il y avait énormément de sargasses. Pour vous rendre à Playa Paraiso à pied, il suffit de marcher le long de l’ancienne route. Vous pourrez ensuite entrer de nouveau sur le site archéologique pour retrouver le parking.
Conseils :
Visitez les ruines plutôt le matin ou en fin de journée car il y a vraiment beaucoup de monde. Évitez le dimanche. Il faut d’abord acheter un premier bracelet pour 50 $M et ensuite l’entrée pour 90$M.
Le problème des sargasses :
Ces algues brunes ont depuis quelques années gâchées les plages turquoise des caraïbes. C’est impossible de prévoir quand il y en aura. Il est certain qu’en décembre et janvier il y en a très peu mais le reste du temps c’est un peu aléatoire.
Le Cenote Azul
L’après-midi, nous allons nous rafraîchir au Cenote Azul, un cenote ouvert à 30 mn de Tulum. Prix de l’entrée : 150 $M. Les cenotes sont des puits naturels d’eau douce. Certains communiquent entre eux par des grottes. Il y en a partout dans la péninsule du Yucatan. La plupart des cenotes sont à l’ombre, car ils sont très profonds, mais le Cenote Azul est à la surface et donc ensoleillé. On peut y voir de nombreux poissons, et l’eau n’est pas très profonde, ce qui fait ressortir sa couleur verte. Je recommande ce cenote, car pas très cher comparé aux cenotes proches de Tulum.
Où loger à Tulum ?
La zone hotelière de Tulum a bien changé au fil des années. Je l’ai connue à l’époque où il n’y avait pratiquement rien. Quelques hôtels écologiques commençaient à s’installer et il n’y avait pas d’électricité le soir. Aujourd’hui la « zona hotelera » s’est remplie d’hôtels et restaurants de luxe.
Nous avons préféré loger au centre-ville, certes moins charmant que loger face à la mer, mais beaucoup plus économique. De plus, proche des restaurants locaux, plus typiques et à des prix raisonnables.
Xscape Tulum : Une petite perle au centre de Tulum. Au calme, avec piscine et un staff adorable.
Où manger à Tulum ?
Le meilleur endroit où nous avons mangé à Tulum, c’est le Crazy Fish Tacos, au centre-ville. Des tacos de poisson à tomber !
Taqueria El Tio, une taqueria traditionnelle, bon et pas cher.
Visite de la Réserve de la biosphère de Sian Ka’an
La réserve de Siaan Ka’an est une immense réserve naturelle qui s’étend sur la côte au sud de Tulum. Elle comprend une épaisse jungle, une mangrove à travers laquelle on peut accéder à la lagune qui rejoint ensuite la mer. La faune et la flore y sont extrêmement riche avec plus de 300 espèces d’oiseaux. Côté mer, on peut observer des dauphins, des tortues, et même des lamentins.
Il y a 2 façons de visiter la réserve
Depuis Muyil : Accessible en voiture, à 30 mn de Tulum. Cette visite comprend la visite des ruines de Muyil et une visite en bateau ainsi qu’une traversée à la nage de la lagune. Durée : une demi-journée.
Prix : 60 €
Depuis Punta Allen : Il est compliqué de se rendre à Punta Allen sans 4×4, il est recommandé de réserver un tour organisé qui vous y emmènera. Le tour inclut généralement le transport puis la visite en bateau qui explore la partie maritime à la recherche de la faune locale puis la découverte de la lagune et la barrière de corail. Cette excursion est beaucoup plus complète. Durée : une journée.
Prix : 125 €
TOUR DEPUIS MUYIL
Nous avons choisi de faire la visite courte de la réserve. Nous arrivons au parking de Muyil où nous laissons la voiture. De là, nous payons 70 $M pour visiter les ruines puis 50 $M pour l’accès à la lagune. L’excursion en bateau se paye également à l’entrée, elle est non négociable et de 1000 $M par personne.
La visite des ruines au milieu de la jungle est agréable, ainsi que le petit chemin qui nous mène à la lagune. On arrive ensuite à une grande tour de guet. La structure en bois est assez haute et peut en dissuader plus d’u,n mais je me lance et la vue sur la lagune est sublime.
On arrive ensuite à l’embarcadère où nous partons en bateau avec 4 autres personnes. On traverse la première lagune, puis on passe à travers la mangrove et ses canaux. Puis c’est l’heure de se mettre à l’eau. On nous donne des gilets et on se laisse porter par le courant. L’eau est douce et fraîche donc c’est très agréable. Il n’y a pas de petits poissons à observer.
C’est vraiment une balade que je recommande. On était en petit groupe et avec l’impression d’être seuls au milieu de la nature. Il régnait une atmosphère de calme et sérénité magique. J’ai adoré !
la zone hôtelière de TULUM
L’après-midi, nous avons tenté d’aller sur la zone hôtelière de Tulum, mais les prix étaient exorbitants. Rien que pour le parking, on me demandait entre 200 et 300 $M la journée, juste pour garer la voiture. Après, il faut forcément consommer si on veut avoir accès à la plage et c’est minimum 500 $M. On a quand même trouvé un restaurant avec parking gratuit et nous avons ensuite profité de la piscine de notre hôtel.
Adieu Tulum, nous partons pour un endroit beaucoup moins touristique, la lagune de Bacalar où nous arrivons après 2 h 30 de voiture.
Nous déjeunons au restaurant Kai Pez, devant la lagune, en attendant notre excursion de l’après-midi.
Balade en bateau sur la lagune de Bacalar
Nous avons réservé notre excursion via The Sailing Colibri pour 46 €. Nous sommes accueillies par un guide français qui accompagnera notre groupe.
L’excursion en voilier dure 3 h où nous passons d’abord par le fameux Canal des pirates puis l’île aux oiseaux. On s’arrête pour se baigner, mais le temps n’est pas idéal et l’eau est fraîche. C’est vraiment une drôle de sensation de se baigner dans de l’eau douce sans que cela soit un lac ou une rivière. Nous finissons la visite par le Cenote Negro, un trou dans la lagune de 170 m de profondeur ! Malheureusement, il n’est plus possible de s’y baigner afin de le protéger.
Attention, la lagune est fermée le mercredi. Il n’y a donc aucune excursion ce jour-là.
Où loger à Bacalar ?
On a beaucoup aimé loger au Zensus Eco Boutique Hotel. On avait un petit bungalow rien que pour nous au milieu d’un petit jardin tropical.
Où manger à Bacalar ?
Le Barba Negra est un excellent restaurant de tacos avec une ambiance tamisée très cool et où j’ai bu les meilleures margaritas de mon séjour au Mexique.
Los rapidos de Bacalar
Le deuxième jour à Bacalar nous allons visiter Los Rapidos de Bacalar à 25 minutes de la ville. Ce site naturel a été privatisé et convertit en attraction touristique. Ce canal, qui se jette dans la lagune, a la particularité d’être formé par les stromatolithes. Ces pierres blanches calcaires sont en fait les plus vieux organismes vivants au monde. Composés de sédiments, ils existaient déjà il y a 3,42 milliards d’années. Ces roches sédimentaires ont une croissance très lente. C’est pourquoi, il est très important de ne pas les toucher afin de pas les abîmer. Ce qui évidemment pose la question de l’exploitation touristique de ce lieu incroyable, car on a vu beaucoup de touristes marcher sur les stromatolithes alors c’est indiqué partout qu’il ne faut pas les toucher…
En en ayant tellement entendu parler, on a évidemment voulu aller voir. Et il faut dire que c’est vraiment magnifique. L’attraction en elle-même consiste à se laisser porter par le courant dans le canal. Des gilets sont fournis avec l’entrée qui coûte 150 $M. Par contre, prenez un cadenas car sinon il faut en louer un pour 50$M.
Le lieu est sublime, mais il faut arriver à l’ouverture pour profiter du canal sans trop de monde. La descente du canal est amusante, mais elle se fait assez rapidement. Sur place, il y a un restaurant pour se poser et déjeuner après l’activité.
Pour conclure, j’ai aimé le lieu mais c’était un peu trop touristique. Il manquait la magie qu’on a pu trouver à Sian Ka’an.
La lagune de Sac-Ha
J’avais discuté un peu avec le capitaine de notre bateau à Bacalar et il nous avait recommandé plusieurs endroits où se baigner en dehors de Bacalar. Après avoir mangé aux rapidos, nous sommes donc allées nous rafraîchir à la lagune de Sac-Ha.
Située à 10 minutes de Bacalar, c’est un véritable paradis. Il n’y avait aucun touriste, juste quelques locaux. On a payé 50 $M pour l’entrée puis 100$M pour la « palapa ». Une fois posées, on a pu profiter du calme de la lagune et son eau cristalline. Ici aussi, il y a des stromatolithes tout le long de la lagune. Après 17h, tout le monde commençait à partir c’était incroyablement paisible.
Attention, il n’y a aucun restaurant sur place, juste une « tiendita » pour acheter des sodas. Donc si vous souhaitez y passer la journée, il faut penser à emmener vos vivres.
Nous partons très tôt de Bacalar, car la journée va être longue. Nous avons presque 4 h de route pour rejoindre le site archéologique de Calakmul.
Tout d’abord un trajet de 2h15 jusqu’à l’embranchement qui va vers les ruines. À l’embranchement, il y a une petite épicerie pour acheter de l’eau, et même un petit restaurant qui vend des empanadas. C’est aussi là qu’on achète les billets pour entrer aux ruines (176 $M). De là, commence l’aventure sur une longue route pleine de nids de poules où l’on ne peut rouler qu’à 60 km/h sur la première partie, puis 30 km/h sur la dernière partie. Il faut 1 h 30 pour parcourir cette route. La raison pour laquelle il faut conduire aussi lentement, mis à part les nids de poule et le fait que la route soit étroite, c’est qu’on traverse une réserve naturelle et il y a donc beaucoup d’animaux sauvages qui traversent la route. On a vu plusieurs dindons ocellés traverser.
Visite du site archéologique de Calakmul
On arrive à midi au parking. Il fait très chaud et humide. La visite du site nous prend environ 3 h 30. Il y avait certaines zones fermées, donc on n’a pas pu tout voir. On est quand même montées sur les 3 pyramides principales. La Structure I, la plus grande, est un des plus grands temples du monde maya. Elle mesure 50 m de haut. Il faut un peu de courage pour monter jusqu’en haut, car comme tous les temples mayas, les marches des escaliers sont très étroites et abrupte. Il vaut mieux ne pas regarder en bas en montant ! Une fois au sommet la vue est époustouflante. On a une vue imprenable sur la jungle et la pyramide située de l’autre côté.
Pour moi, le site de Calakmul est un des plus beaux sites archéologiques du Mexique. Son emplacement le rend moins accessible et donc moins touristique. On a croisé vraiment peu de gens sur le site, ce qui donnait souvent l’impression d’être seules. Les pyramides sont extrêmement bien conservées et on peut monter dessus. Ce qui est de moins en moins possible sur les temples les plus connus comme à Teotihuacán ou Chichen Itza, afin de les préserver.
On n’a pas aperçu de jaguars (il y en a dans cette zone, mais ils se cachent bien), mais quelques singes hurleurs en haut des arbres, et même un petit coyote à l’entrée du parking.
Nous rentrons à l’hôtel après 2 h de route épuisantes.
Où loger proche de Calakmul ?
Il y a peu d’options proches de l’embranchement à Calakmul. Il y a l’hôtel Chicanna Ecovillage qui est le plus proche. Nous avons logé près des ruines de Becán, à l’hôtel Casa Maya. Il y a plus d’options dans le village de Xpujil, mais nous ne voulions pas rebrousser chemin, car c’est dans la direction de Bacalar et non de Campeche.
Visite de la ville de Campeche
Nous partons pour Campeche, et de Calakmul, il nous faudra 4 h de route pour nous y rendre. Nous arrivons vers 12 h 30 allons déjeuner dans le très bon restaurant local La Parroquia. Il y a de nombreuses spécialités locales à déguster dans cette région, comme les fameux panuchos ou les tamales . Nous allons ensuite explorer la ville. Il fait très chaud, on était à 32 degrés au mois de Mars. En été, les températures peuvent monter encore plus haut.
Campeche est une ville charmante et colorée. C’est assez petit et se visite rapidement.
Le soir, nous allons dîner dans la fameuse Calle 59. Une rue piétonne pleine de restaurants et bars. C’est animé, mais quand même assez touristique.
Où loger à Campeche ?
L’hôtel Lopez Campeche, parfaitement situé dans le centre-ville avec des chambres propres et spacieuses.
Où manger à Campeche ?
La Paroquia, une cantina traditionnelle avec une ample carte de plats typiques à déguster. N’oubliez pas de tester la boisson locale, l’agua de chaya, très rafraichissante.
Les ruines d’Uxmal
Les ruines d’Uxmal sont impressionnantes, elles sont très bien conservées. La pyramide principale que l’on peut admirer dès l’entrée sur le site, culmine à 35 m. La forme de cette pyramide est plutôt inhabituelle dans la civilisation maya, car les angles de celle-ci sont arrondis. Cette structure unique est donc complètement lisse et il manque à peine quelques pierres. Ici, comme à Chichen Itza, si l’on applaudit fort devant la pyramide, le son résonne tel le cri d’un oiseau.
Les autres temples du site sont absolument incroyables, ils sont ornés de frises très illustratives. On distingue visages, oiseaux, serpents, de nombreux motifs composent ces ornements.
La plus belle vue sur la Pyramide du Devin, c’est lorsqu’on l’aperçoit depuis les hauteurs du site, elle émerge de la jungle et prend une tout autre dimension.
Le prix pour visiter les ruines d’Uxmal est de 541 $M.
Pour déjeuner, il y a quelques restaurants sur le bord de la route avant l’accès au site. Nous nous arrêtons au plus proche et goûtons la spécialité locale, la cochinita pibil, du cochon de lait mariné aux agrumes.
Visite de Merida
Nous repartons ensuite et arrivons une heure plus tard, à Merida, dans le Yucatán, vers 14 h 30. Il fait déjà 35 degrés ! Autant dire qu’avec cette chaleur, il est impossible de se promener dehors. Nous profitons donc de la piscine avant de sortir vers 17 h.
Merida est une très grande ville, mais le centre-ville est assez petit et un peu moins joli que Campeche. Il y a pas mal de vie le soir autours de la place principale, devant la cathédrale. Il y a quelques stands d’artisanat.
Où loger à Merida ?
L’hôtel Casa Lucia, parfaitement situé dans le centre-ville avec des chambres propres et spacieuses et une belle piscine pour se rafraîchir.
Où manger à Merida ?
Le Chaya Maya, restaurant typique où on peut déguster les spécialités locales comme le pan de cazon ou le queso relleno.
Cenote Nah-Yah
Pour arriver à ce cenote il faudra se rendre au village de Telchaquillo à 1 h de Merida. De là, une route de terre nous mène au premier cenote, le cenote Nah-Yah. La route est pleine de cailloux et on n’est pas très à l’aise avec notre voiture citadine. On roule très lentement. L’entrée du cenote coûte 70 $M. On y accède par un escalier en bois très étroit.
Le cenote n’est pas très grand, il n’y a que 3 personnes avec nous. Il y a un magnifique puit de lumière qui illumine le cenote. On peut apercevoir quelques poissons chats. L’eau est fraîche, mais c’est supportable.
Cenote Su-Hem
On se rend ensuite au cenote Su-Hem, quelques mètres plus loin qui paraissent une éternité en voiture. L’entrée est aussi à 70 $M. Le bassin de ce cenote est plus grand et plus ouvert. On descend assez bas dans le trou du cenote. Il n’y a personne. On entend les chauves-souris qui se logent dans les trous de la pierre. L’eau est verte et fraîche. C’est vraiment calme, là encore il n’y a que 3 touristes mexicains avec nous. À croire que les étrangers ne s’aventurent pas jusque-là.
Il y a un autre cenote un peu plus loin, mais avec notre voiture, on n’a pas osé continuer l’aventure.
Nous rentrons à Merida et déjeunons à la Taqueria Union.
Le soir, il y a un groupe de cumbia qui joue sur la place et tout le monde danse. Apparemment, c’est tous les dimanches.
On goûte enfin aux fameuses Marquesitas. Ces fines gaufres roulées se garnissent typiquement de fromage edam et chocolat, mais on n’a pas osé goûter avec du fromage.
Visite d’Izamal, la ville jaune
A Izamal, toutes les maisons sont peintes en jaune, tout comme le couvent qui se visite. Izamal est à 1 h de route de Merida, et il fait déjà 36 degrés quand nous arrivons là-bas. Le couvent et le centre-ville sont très mignons à visiter mais c’est vrai qu’avec la chaleur, c’est difficile de profiter.
Valladolid
Pour nous rendre à Valladolid, nous suivons la route la plus courte indiquée par le gps… Malheureusement, il nous indique une route qui passe par des villages, et pas par l’autoroute. Une grosse galère, après 1 h 30, on tombe sur des travaux et on doit faire demi-tour pour retrouver l’autoroute… Attention aux routes indiquées par le gps dans cette région. Il ne prend pas en compte la qualité de la route, donc préférez toujours le chemin qui passe par l’autoroute même si ça paraît plus long.
Nous arrivons à 14 h 30 à Valladolid. Il fait toujours très très chaud, mais nous allons visiter le centre-ville et déjeuner. La rue qui mène au centre-ville est pleine de petites boutiques.
Où loger à Valladolid ?
On a beaucoup aimé le Casa Quetzal, avec son jardin tropical et sa piscine. Les chambres sont joliment décorées avec de l’artisanat local.
Où manger à Valladolid ?
L’Atrio del Mayeb, un restaurant avec une terrasse ombragée où nous avons très bien mangé.
Le site archéologique de Chichen Itza
Le site archéologique de Chichen Itza est situé à 45 mn de Valladolid. Nous arrivons à 9 h et il y a déjà beaucoup de monde.
Chichen Itza fut le centre religieux le plus important du Yucatan. Il a été élu Nouvelle Merveille du Monde en 2007.
Arrivées sur le site, nous nous dirigeons tout de suite vers la pyramide principale pour faire nos photos, car les cars de touristes arrivent en masse. En effet, beaucoup font le déplacement en tour organisé depuis leurs hôtels à Cancun ou Playa del Carmen. La pyramide ne mesure que 27 m de haut, mais elle est en excellent état de conservation. Il n’est d’ailleurs plus possible de monter dessus depuis 2007 afin de la préserver.
La pyramide est composée de 4 escaliers de 91 marches chacun, soit 365 marches comme les jours du calendrier solaire. Elle est également orientée de telle façon qu’à l’équinoxe de printemps et automne, le soleil produit sur la pyramide, une ombre portée qui ressemble au corps des têtes de serpent sculptées situées en bas du temple.
Comme à Uxmal, lorsqu’on frappe dans ses mains devant la pyramide, on peut entendre le cri du Quetzal, l’oiseau mythique des mayas.
Tant de mythes autours de ce temple qui le rendent unique. Le site est assez grand et il y a beaucoup de petits temples à voir ainsi qu’un observatoire, un jeu de paume, et un cenote.
Il y a énormément de vendeurs sur le site, depuis l’entrée et un peu partout autour des pyramides. L’entrée est très chère par rapport aux autres ruines que nous avons visitées. Prix : 614 $M.
Les ruines sont très belles, mais ce n’est pas le site maya que j’ai le plus aimé dans le Yucatán.
Le cenote Ik-Kil
Pour nous rafraîchir après la visite de Chichen Itza, nous allons nous baigner au cenote Ik-Il, situé à 6 mn de là. Prix de l’entrée : 180 $M.
Le cenote est magnifique. Un fossé de 26 m de profondeur avec des lianes qui tombent dedans. On dirait presque que c’est faux. Malheureusement le cenote est victime de son succès et de son emplacement. Il y a beaucoup de monde et ça ressemble à une piscine publique. Il y a un espace réservé aux plongeons avec une corde. De ce fait, la zone réservée aux baigneurs est limitée et on ne peut pas vraiment nager.
Le cenote Oxman
Oxman est un cenote plus petit mais également très profond. Ici aussi, c’est impossible de nager. L’entrée coûte 300 $M, mais elle inclut 250 $M de crédit au restaurant situé autour de la piscine en accès libre avec l’entrée. Malheureusement, il se met à pleuvoir et on ne peut pas en profiter.
On rentre à Valladolid juste avant que l’orage éclate et il pleut toute la soirée ce jour-là.
Le parc naturel de Rio Lagartos
Rio Lagartos est une petite perle encore préservée du tourisme de masse. On n’a jamais été plus tranquilles que dans ce village de pêcheurs. Ici, il y a peu d’hôtels et on vient surtout pour visiter la réserve.
À notre arrivée, nous nous dirigeons tout de suite vers le port, là où attendent les bateaux qui partent faire les excursions. On arrive à négocier 700 $M pour 2. Il y avait peu de monde ce jour-là donc on a eu le bateau pour toutes les deux. On aurait pu réduire le prix s’il y avait eu d’autres touristes pour partager avec nous.
La balade en bateau se fait à travers la mangrove. On voit beaucoup d’oiseaux, des pélicans, des grues, des cigognes, des cormorans, et même un crocodile. On s’en approche de très près et il ne bouge pas, car il fait sa sieste au soleil, la gueule ouverte.
On va se rend ensuite dans une saline pour admirer les flamants roses. L’eau est rose à cet endroit et cela est dû aux planctons et aux crevettes qui ont cette couleur. C’est aussi cela qui donne cette couleur aux flamants roses car ils s’en nourrissent. On a aussi appris que les flamants roses garent le même partenaire toute leur vie et ne pondent qu’un seul œuf par an.
La visite inclut normalement un bain de boue maya à base d’argile blanche, mais comme il fait froid ce jour-là, on esquive la visite et à la place, le guide nous emmène sur une petite plage paradisiaque qu’il appelle Cancunito, le petit Cancun.
Las Coloradas
A 20 mn de Rio Lagartos, le village de Las Coloradas. Ce minuscule village est connu pour ses salines aux eaux roses.
Malheureusement, ce jour-là, il y avait un conflit entre l’usine de sel qui se clame propriétaire des salines et la population locale. Il y avait donc un barrage et personne ne pouvait entrer aux salines.
En tout cas, on a quand même vu les salines de loin, et c’est vrai qu’elles sont roses.
On en profite pour déjeuner dans un restaurant local pour déguster un délicieux poisson frit.
Le soir, en nous promenant sur le port, nous tombons sur un spectacle incroyable. Des dauphins sont en train de chercher à manger à quelques mètres du port. Il y en a au moins 6 et on reste à les observer pendant une heure, jusqu’à la tombée de la nuit. On ne pouvait pas rêver d’un plus beau coucher de soleil.
Où loger à Rio Lagartos ?
On a bien aimé l’hôtel Rio Lagartos, situé juste en face de la mer et à côté du port. Il y avait un petit groupe qui jouait le soir dans le restaurant.
JOUR 13 : L’île de Holbox
Un long trajet de 4 h nous attend pour nous rendre sur l’île paradisiaque de Holbox. Tout d’abord, nous devons revenir sur nos pas et rejoindre Valladolid pour prendre l’autoroute qui va vers Cancún, pour ensuite prendre la route vers le port de Chiquila. Il y a beaucoup de travaux sur l’autoroute à cause de la construction du Train Maya dont on peut voir les premiers rails. On est donc beaucoup ralenti.
Arrivées à Chiquila, on laisse la voiture dans le parking El Pescador pour 50 $M par jour.
Une fois au port, on doit payer une taxe pour aller sur Holbox (60 $M). Ensuite, on peut acheter les billets du bateau. Il y a deux compagnies à des horaires différents. On a donc pris le premier bateau disponible avec la compagnie 9 Hermanos. Il y a des bateaux toutes les heures. On paye 400 $M l’aller-retour. La traversée est rapide, on ne sent pas les 40 minutes passées et c’est un plaisir lorsqu’on voit s’approcher l’île au loin.
Arrivée sur l’île de Holbox
Sur l’île d’Holbox, il n’y a pas de voitures. Par contre il y a des petites golfettes qui servent de taxi ou qui peuvent être louées. Ces golfettes attendent l’arrivée du bateau pour emmener les touristes à leurs hôtels. On a tenté d’aller à pied jusqu’à l’hôtel et ce n’était pas une mince affaire avec la chaleur et les chemins de terre.
Une fois nos valises posées, nous allons déjeuner à Las Panchas.
On profite de l’après-midi à la plage puis nous allons voir le coucher de soleil au Nana. Un chouette spot pour chiller.
Où loger à Holbox ?
Casa Iguana Holbox, un hôtel situé juste en face de la plage avec 2 petites piscines. On a adoré les chambres avec leur terrasse et hamac.
Où manger à Holbox ?
Las Panchas, un restaurant de fruits de mer classique et bon marché.
Tacos Mateo, une taqueria typique.
Barba Negra, un restaurant de tacos avec une bonne ambiance pour le soir où il y a des concerts live.
Corazon de Mar, un restaurant de fruits de mer et poisson ; pour déjeuner en face de la plage côté Est.
Le Street Art à Holbox
Sur l’île de Holbox le street-art est partout. On s’est amusées à chercher les plus belles fresques du centre-ville. Bien sûr, ces fresques changent au cours des années, donc une partie de celles que j’avais vues en 2017 n’y étaient plus ou avaient été remplacées par d’autres.
Punta Mosquito
La plus belle plage de Holbox, c’est Punta Mosquito. En réalité c’est plutôt un banc de sable qui s’étend à l’est de l’île vers une zone encore sauvage. On peut y marcher sur plusieurs centaines de mètres et se baigner dans la mer qui est peu profonde à cet endroit. Attention aux marées, on ne peut marcher à Punta Mosquito que quand la marée est basse bien sûr.
Après avoir profité de ces eaux turquoise, on a encore une fois été admirer le coucher de soleil.
Activités à faire à Holbox
Nager avec les requins Baleine :
De juin à septembre. Pour l’avoir fait une fois, je peux vous dire que c’est une expérience incroyable à vivre avec ses somptueux animaux marins.
D’avril à novembre, sauf les jours de pleine lune, il est possible d’observer le phénomène de bioluminescence à Holbox.
Visiter Isla Pasion et Isla Pajaros :
Lors d’une excursion en bateau, visiter ces 2 magnifiques îles sauvages.
Punta Coco
À l’ouest de l’île, sur la pointe, à 30 mn à pied du centre-ville, se trouve Punta Coco. Une plage un peu différente du reste de l’île. La marée y est importante et on peut y voir de nombreux oiseaux. L’eau y est moins belle pour se baigner, mais c’est un bon endroit pour voir le soleil se coucher. Il n’y a rien à Punta Coco à part quelques vendeurs de fruits. C’est endroit plutôt sauvage et à part sur l’île, donc si vous cherchez du calme, c’est l’endroit idéal.
C’est l’heure de rentrer sur la terre ferme. Nous prenons le bateau de 13 h pour retourner à notre point de départ, Playa del Carmen.
Playa del Carmen
Nous récupérons la voiture au parking et après 1 h 30 de route, nous arrivons à Playa del Carmen pour un peu de repos avant de repartir en France.
Où loger à Playa de Carmen ?
Nous avons opté pour un appartement dans une résidence, The Gallery Condos, pour être au calme et pas trop près des boîtes de nuit. L’emplacement était proche de la Quinta Avenidad, l’avenue principale. On avait un parking et il y a deux piscines dans la résidence, dont une sur le rooftop.
Où manger à Playa del Carmen ?
Tout le long de la Quinta Avenidad il y a de nombreux restaurants. Beaucoup sont très chers et très touristiques.
Voici deux options plus locales pour manger mexicain :
El Fogon : une taqueria un peu excentrée, mais qui vaut le détour.
Las Hijas de las Tostadas : des tostadas de fruits de mer et poisson, un délice.
Les grottes souterraines de Rio Secreto
Le temps n’est pas au beau fixe aujourd’hui, nous décidons donc de faire une activité souterraine. Une excursion dans les fameuses grottes souterraines de Rio Secreto. Cette excursion est assez chère, mais j’ai vraiment adoré l’expérience.
Le tour coûte inclut la visite des grottes puis un déjeuner buffet. On nous prête une combinaison et un casque pour la visite. Malheureusement, les photos sont interdites, il y a un photographe qui nous accompagne tout le long, et on peut les acheter à la fin.
Les grottes de Rio Secreto sont vieilles de plus de 2 millions d’années. Ce réseau de grottes souterraines est le plus long de toute la péninsule du Yucatán. La filtration de la pluie dans la roche a créé les stalactites et stalagmites qui rendent ces grottes si particulières. Si l’on n’a pas de lampe pour éclairer, on se retrouve dans le noir total et c’est une drôle de sensation, on a fait le test. Il y a quand même quelques animaux qui vivent dans ces tunnels comme des petits poissons ou des chauves-souris. Parfois, il y a même des raton-laveurs, ou des coatis, qui viennent boire de l’eau, on a vu leurs traces. L’eau est très calcaire, mais son PH est neutre donc elle est potable si on la filtre avant.
Nous nous baladons donc pendant 2 h dans ces tunnels remplis d’eau. Il faut parfois nager, se baisser, esquiver les obstacles. On finit par ressortir par un trou qui monte à la surface. On ressort de là éblouies d’une telle expérience.
Je recommande cette activité pour les jours de pluie, c’est vraiment une bonne alternative.
Isla Mujeres
Il fait beau aujourd’hui, nous allons donc nous rendre sur l’île de Isla Mujeres, proche de Cancun. Pour y aller, nous nous rendons à Puerto Juarez, à 1 h de Playa del Carmen, pour prendre le ferry. Le billet aller-retour nous coûte 540 $M avec UltraMar. La traversée se fait en 30 mn.
Une fois sur place, nous prenons un taxi pour aller à Playa Norte. Ici, nous louons des transats à la journée pour 150 $M.
La mer est incroyable sur l’île. La couleur est irréelle. On déjeune au restaurant d’à côté et on profite d’une belle au soleil.
Retour à Playa en fin d’après-midi et retour à Paris le lendemain.
Bilan Road Trip Yucatan :
J’ai passé un incroyable séjour au Mexique et j’ai adoré découvrir la région de Campeche et du Yucatán.
J’ai pu voir aussi l’évolution dans le temps de la Riviera Maya et ses plages. C’est fou comme cette zone s’est développée en 5 ans. Tulum a pris une ampleur un peu décevante. C’est vraiment le seul endroit qui m’a déçu, car j’en gardai un bon souvenir. Mais la zone hôtelière s’est surdéveloppée, et les prix sont ceux que l’on peut trouver en France. Holbox aussi. Cette petite île qui était quasi inexploitée est maintenant remplie d’hôtels et restaurants.
J’ai adoré visiter une nouvelle fois Bacalar et sa lagune encore préservée. La visite des ruines de Calakmul reste mon étape préférée de ce voyage au Mexique ainsi que la visite de la ville de Campeche et les cenotes de la région de Merida.
Et que dire de la nourriture ! J’ai apprécié chaque bouchée et je n’ai pas été déçue ou presque. Sans oublier l’accueil des mexicains toujours aussi souriants.
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