VISITER LA COLOMBIE
Peu avant le début de la pandémie, je devais partir en Colombie. Le destin en a voulu autrement et j’ai dû annuler le voyage 3 jours avant de partir, à mon grand désespoir. 2 ans plus tard, je pars enfin pour visiter la Colombie.
Pourquoi la Colombie ? J’avais envie de visiter un pays d’Amérique du Sud et j’avais eu de bons retours sur ce pays. La mauvaise réputation de la Colombie a bien changé et je savais que c’était un pays complètement sûr pour voyager. C’est un pays qui offre une grande diversité, on y voit de beaux paysages, des villes pittoresques, des plages incroyables, et très important, les gens sont super accueillants !
Itinéraire de 15 jours en Colombie
Mon itinéraire : (Cliquez pour accéder directement)
Jour 1 : Arrivée à Bogota
Jour 2 à 4 : Salento et la Vallée de Cocora
Jour 5 à 6 : Medellin, Guatape et la Piedra del Penol
Jour 7 à 9 : San Andres
Jour 10 à 12 : Carthagène et les îles Rosario
Jour 13 à 15 : Santa Marta et le parc Tayrona
Jour 16 : Bogota
Itinéraire recommandé, sans l’île de San Andres :
Jour 1 : Arrivée à Bogota
Jour 2 à 4 : Salento et la Vallée de Cocora
Jour 5 à 7 : Medellin, Guatape et la Piedra del Penol
Jour 8 à 10 : Carthagène et les îles Rosario
Jour 11 à 14 : le Parc Tayrona et Minca
Jour 15 : Bogota
La sécurité en Colombie
La Colombie a mauvaise réputation dû à son passé avec les narco-trafiquants et le fameux Pablo Escobar. Les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) sont également responsables de la mauvaise image de la Colombie. Cependant, rassurez-vous, c’est totalement sûr d’aller en Colombie si on reste dans les endroits touristiques et qu’on ne s’aventure pas dans certaines zones du pays comme les frontières, ou l’Amazonie, sans être accompagné. Il y a aussi certains quartiers des grandes villes à éviter.
Personnellement, je ne me suis jamais sentie en danger, mais c’est vrai que dans les grandes villes comme Medellin et Bogota, on était moins à l’aise, surtout le soir. Les recommandations étaient de prendre un taxi pour se déplacer dès la nuit tombée. A Bogotá il est également recommandé de ne pas sortir de téléphone ou d’appareil photo dans la rue à cause des vols à l’arraché. En règle générale, comme dans toute grande ville, il faut faire un peu plus attention.
On a respecté toutes ces règles de base et tout s’est passé à merveille.
Quelle assurance voyage en Colombie ?
Comme pour tout voyage hors Europe, je pars toujours avec une assurance voyage qui me couvre en cas de soucis médical sur place. Je suis partie comme à mon habitude avec Chapka Assurance.
Quand visiter la Colombie ?
Pour éviter la saison des pluies, il est recommandé d’y aller de décembre à mars.
Comment se rendre en Colombie ?
Depuis la France, vous pouvez trouver des vols Air France Paris – Bogota à partir de 500 €.
Comment se déplacer pour visiter la Colombie ?
En bus : il y a un bon réseau de bus et les prix sont très économiques. Par contre, les trajets sont très longs donc tout dépend du temps que vous avez. Vous pouvez prendre des bus de nuit pour économiser une nuit d’hôtel et moins perdre de temps. Attention, les horaires de bus indiqués ne sont jamais respectés. La durée de votre trajet sera toujours plus longue que prévue.
En avion : moins écolo clairement mais économique et rapide sur un court séjour. Les principales compagnies sont Avianca et Latam. J’ai pris uniquement Latam et pour 5 vols, j’ai eu un seul retard.
Quel budget pour visiter la Colombie en 15 jours ?
Avion : 600€ / pers
Vols internes : 351 € / pers
Autres transports : 84 € / pers
Hôtels : 980€ pour 15 nuits en chambre double
Restaurants : 215 / pers soit environ 15 € / jour
Autres (Excursions, entrées) : 53 € / pers
Budget total pour 2 personnes : environ 2900 €
Visiter la Colombie, itinéraire de 15 jours
Après un vol Paris – Bogota avec Air France, nous arrivons de nuit et sous la pluie à Bogota. Nous nous rendons directement à l’hôtel, situé à 2 minutes de l’aéroport, car nous repartons le lendemain vers Salento.
Pour une escale de nuit à Bogota je vous recommande notre hôtel, le Habitel Prime. Il propose un service de navette gratuite et 24/24h entre l’hôtel et l’aéroport. Très pratique !
JOUR 02 à 04 : Salento et la Vallée de Cocora
Pour nous rendre au village de Salento. Nous prenons l’avion de Bogota à Pereira. De Pereira, nous prenons un taxi qui nous emmène à la station de bus de Pereira, puis un mini-bus (5 500 COP) direction Salento. Nous arrivons en moins d’une heure à destination.
Visite de Salento
J’ai eu un gros coup de cœur pour le village de Salento. En arrivant sur sa place, on ressent tout de suite l’ambiance détendue et calme qui y règne. Entouré de montagnes verdoyantes, ce village aux maisons colorées est une vraie pépite.
Comme nous arrivons assez tôt à Salento, nous déjeunons sur la place avant de découvrir la ville l’après-midi.
Nous remontons l’une des rues principales pour nous rendre au mirador qui donne sur la vallée. La vue panoramique est superbe. On rejoint ensuite par un chemin le deuxième mirador qui offre une jolie vue sur la ville.
Nous nous promenons également dans les rues de Salento. La rue principale, qui monte vers le mirador, regroupe les plus belles devantures de la ville. Toutes les façades sont décorées avec soin et avec des couleurs et motifs différents. Un petit conseil, allez-y avant 9 h si vous voulez voir les maisons avec leurs portes fermées.
Où loger à Salento ?
J’ai adoré notre hôtel, le Coffee Tree Boutique Hostel. Un peu reculé, on y a une vue superbe sur la vallée. Un petit havre de paix gardé par deux gros chiens St-Bernard.
Où manger à Salento ?
Ici, la spécialité locale, c’est la truite, pêchée directement dans la rivière du coin. Ici comme partout en Colombie, elle est accompagnée de « Patacon », une galette de banane plantain frite. Vous en trouverez dans la plupart des restaurants de Salento, notamment ceux de la grande place.
El Rincon de Luci : une petite cantine de quartier à ne pas manquer. Ici pas de carte, mais un seul menu par jour pour tout le monde pour la modique somme de 3 euros. A ne pas manquer !
La Taperia : un restaurant de tapas espagnoles. On a tellement aimé que nous y sommes retournées deux soirs de suite. Les tapas sont excellentes et l’accueil chaleureux.
Delipaleteria : Envie de glaces ? Un choix gigantesque de « paletas » aux goûts originaux.
Randonnée dans la Vallée de Cocora
Pour vous rendre à la Vallée de Cocora, il suffit d’aller sur la place principale, et d’acheter un billet aller-retour en Jeep (8 000 COP). Après 30 minutes, nous arrivons à l’entrée de la Vallée, où l’on doit payer 10 000 COP pour entrer.
Pour visiter la Vallée de Cocora, il y a plusieurs chemins. Nous étions parties pour faire le grand tour de 6 heures, mais en arrivant, on nous annonce que c’est impossible à cause des pluies. L’eau est montée trop haut et certains passages sont bloqués.
Lors de notre balade, nous passons par trois points de vue différents sur la vallée où nous pouvons admirer les palmiers de cire. Ces palmiers sont les plus hauts du monde et peuvent mesurer jusqu’à 60 m. Ils étaient utilisés pour faire de la cire, d’où leur nom. Les plus vieux peuvent vivre jusqu’à 150 ans. Notre marche se fait en montée. Les palmiers poussent dans les hauteurs et nous montons jusqu’à 3 000 m. D’ailleurs, le climat change pas mal en altitude. La brume apparaît au niveau du deuxième point de vue et donne une ambiance mystique assez incroyable.
Une fois arrivées au dernier point de vue, les montagnes sont complètement recouvertes de brume et il pleut. C’est également ici que nous devons rebrousser chemin.
En tout, la balade aura duré 4 heures et le niveau est assez soutenu.
Visite d’une de Finca de Café
La « zona cafetera » regroupe plusieurs régions, dont le Quindio. C’est là que l’on produit le meilleur café du pays. Les conditions climatiques et géologiques sont idéales, et les récoltes se font toute l’année. La Colombie étant proche de l’équateur, les températures sont constantes toute l’année, avec des précipitations régulières. Ici, le café produit est uniquement du café « arabica ». Il est entièrement récolté puis sélectionné à la main, ce qui en fait un des meilleurs cafés au monde.
Afin de visiter une plantation de café, vous pouvez demander à votre hôtel de réserver pour vous, ou alors, vous rendre directement sur place. Attention, car certains tours se font uniquement sur réservation. C’est le cas de la « Finca El Ocaso » que nous avons visité. Pour vous rendre aux plantations, il suffit de prendre les jeeps de la place pour 6 000 COP aller-retour. Les horaires sont indiqués à l’office de tourisme.
Pour le tour guidé de la Finca El Ocaso, vous avez le choix entre la visite de 2 h, et la visite de 4 h, qui inclut un cours d’œnologie du café et une dégustation. Nous avons pris cette dernière.
On commence par la découverte de la plantation et des explications pour chaque processus. On finit par un cours d’œnologie, où l’on est sensibilisé aux différents arômes du café, et une dégustation.
Finca El Ocaso :
Tour Basique 30 000 COP (7 €)
Tour Premium 80 000 COP (20 €)
J’ai beaucoup apprécié notre visite, j’ai appris plein de choses dur le café. Par contre, pensez à mettre de l’anti-moustique, car nous sommes reparties avec plein de piqûres d’insectes.
JOUR 05 : Visite de Medellin
Pour nous rendre à Medellin depuis Salento, nous prenons un taxi qui nous emmène à l’aéroport d’Armenia, d’où nous devons prendre l’avion. Malheureusement, ce jour restera le pire de notre voyage en Colombie et la seule galère que nous ayons eue. En arrivant, on nous annonce que notre vol est retardé, mais nous ne savons pas de combien de temps. On nous demande juste d’attendre et de regarder de temps en temps l’écran pour voir si notre vol est annoncé. Finalement, on nous mène en bateau toute la journée, personne ne sait rien apparemment, et nous finissons par décoller avec 6 h de retard, ce qui nous gâche complètement la journée que nous devions passer à Medellin.
Comment se rendre à Medellin depuis Salento ?
En bus : des bus font le trajet depuis la station d’Armenia en 6 h à peu près. Il est donc possible de faire le voyage de nuit si vous voulez économiser du temps et une nuit d’hôtel. Le billet coûte environ 70 000 COP (16 €). Pour vous rendre à Armenia de Salento, il suffit de prendre le bus, et le trajet dure à peu près 1 h pour 5 500 COP.
En avion : Il y a des vols depuis Armenia ou Pereira. Pour vous rendre à l’aéroport, il vous faudra soit prendre un bus jusqu’à la centrale de bus puis un taxi vers l’aéroport ou directement un taxi depuis Salento.
Comment se rendre à Medellin depuis l’aéroport ?
En taxi : Pour 90 000 COP (20 €), le taxi vous emmène au quartier Poblado. Si vous le partagez avec d’autres personne, chaque couple paiera 70 000. Le trajet dure entre 45 mn à 1h selon les embouteillages.
En colectivo : des taxis partagés pour 25 000 COP par personne, mais ils s’arrêtent au centre commercial San Diego, d’où il vous faudra prendre un taxi ou le métro pour aller à votre hôtel.
En bus : le bus est l’option la moins chère mais lente. Il vous emmènera au centre Commercial San Diego d’où vous devrez prendre un taxi ou le métro.
Comment se déplacer à Medellin ?
Le métro est facile d’accès et économique. On a aussi beaucoup utilisé les Uber pour se déplacer le soir. Là-bas, les Uber sont « illégaux » donc en général, ils font monter un passager à l’avant et ils ne vous ouvriront pas la porte pour ne pas se faire repérer.
Où loger à Medellin ?
Medellin étant une grande ville, en tant que touriste, il est plus simple de loger dans la zone touristique, autour du « Parque Poblado ». On y trouve pas mal d’hôtels, de restaurants, il y est facile de se déplacer à pied et le métro accessible.
L’hôtel Masaya est une bonne option dans le quartier.
Où manger à Medellin ?
Medellin regorge de bons restaurants. C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié de cette ville. Dans le quartier Poblado, vous trouverez de nombreuses options pour régaler vos papilles.
Mamasita Medallo : un restaurant branché où on peut écouter des sets dj le soir tout en dégustant des plats typiques colombiens avec de bons cocktails.
Alambique : un restaurant sur plusieurs étages avec une super déco. Ici, les plats sont généreux et à partager alors attention à ne pas trop commander. Un must à Medellin !
Helecho Vegan Sushi : un excellent restaurant de sushis avec une jolie terrasse.
Visite de Medellin et la Comuna 13
Nous avons peu de temps à Medellin et décidons de le consacrer à la visite de la Comuna Trece.
La Comuna 13 était le quartier le plus dangereux de Medellin jusqu’en 2016. A l’époque, les narcotrafiquants avaient pris possession du quartier, et géraient leur trafique depuis les hauteurs de la Comuna jusque dans le Pacifique. Depuis les hauteurs de la colline, ils pouvaient voir qui rentrait sur leur territoire et personne n’osait y pénétrer. La population locale était soumise à collaborer avec eux, sous peine de voir leur famille en souffrir les conséquences. Les habitants étaient malgré eux complices. Dans les années 80, les FARC nettoient la Comuna des narcos et prennent possession des lieux. En 2002, une grande opération militaire du gouvernement a lieu pour déloger les milices FARC. Cette opération fait plusieurs morts et de nombreuses personnes sont arrêtées. Durant plusieurs mois, les paramilitaires continuent à faire des arrestations et de nombreux morts… Après cet épisode sanglant, de nombreuses personnes sont portées disparues, de nombreux corps ayant été jetés dans des fosses communes.
Aujourd’hui, le quartier s’est complètement transformé. En 20 ans, de nombreux changements ont été fait pour améliorer la vie des habitants et c’est devenu le lieu le plus touristique de Medellin.
Comment visiter la Comuna 13 ?
Tous les jours à 14 h, des free walking tour partent de la station de métro San Javier. Une participation d’environ 10 € est recommandée.
Vous pouvez également réserver votre tour à l’avance.
Tour de la Comuna 13
Une fois au métro, notre guide vient nous chercher et nous prenons le Metrocable, un téléphérique qui permet aux habitants d’accéder plus rapidement aux quartiers situés en hauteur. D’en haut, il y a une vue impressionnante sur les favelas.
On redescend, puis on prend un taxi pour arriver au point de départ du tour. L’ambiance est géniale, il y a beaucoup de monde dans la rue, de la musique, des artistes… Puis, nous arrivons en bas des escaliers électriques. Ces escaliers, qui datent de 2012, ont été construits pour permettre aux habitants de se déplacer plus facilement, car les maisons sont construites sur la colline. À partir de là, les véhicules motorisés ne circulent plus. Tout se fait à pied.
Nous passons donc plusieurs niveaux et nous promenons pendant que notre guide nous explique l’histoire du quartier. On croise de nombreux artistes et observons des graffitis. On passe même dans un bar pour déguster une limonade à base de café, une spécialité locale.
On passe un super moment, et cela reste une des visites que j’ai préférée en Colombie.
L’ascension de la Piedra del Peñol
Après que le bus nous ait laissé en bas de la Piedra, nous nous dirigeons vers l’entrée. Il faut monter un escalier d’une centaine de marches pour arriver au parking et à l’entrée principale et acheter les billets (20 000 COP / pers).
Le Peñon de Guatape est un énorme monolithe de 220 m de haut. Son origine n’est pas très claire même si les scientifiques pensent qu’elle est due à un choc des plaques tectoniques.
Pour arriver en haut du rocher, il nous faut gravir 600 marches. La vue d’en haut se mérite et le spectacle est au rendez-vous. Le panorama sur le lac et ses îlots est superbe.
Il nous faut ensuite redescendre les 600 marches avant de prendre un tuk-tuk qui nous emmène au village de Guatape.
Découverte du village coloré de Guatape
Le village de Guatape est très mignon et coloré. Il se visite rapidement à pied. J’ai adoré parcourir ses ruelles aux maisons décorées. En effet, chaque maison est ornementée d’une frise en relief. Pour la plupart, ces frises sont à l’image du propriétaire de la maison et de sa profession.
On fait donc le tour de cette jolie ville et on en profite également pour acheter quelques souvenirs, car on trouve une boutique qui vend de très jolies choses.
Nous déjeunons avant de repartir pour Medellin. Je vous conseille le restaurant « Namaste vegan » et son rooftop, au calme d’une ruelle. Les plats sont copieux et succulents.
Comment se rendre à Guatape depuis Medellin ?
En taxi : entre 200 000 et 300 000 COP
En bus : il suffit de vous rendre en taxi ou en métro à la station de bus Terminal Norte. Le billet s’achète sur place ou à l’avance sur Redbus.co . Prix aller : 17 000 COP (4 €) / pers. Le trajet est de 1 h 30.En montant dans le bus, précisez au chauffeur que vous souhaitez descendre à la Piedra avant Guatape. Après avoir visité la Piedra, il vous suffira de prendre un Tuk-tuk pour aller à Guatape.
En excursion organisée : transport aller-retour et croisière sur le lac incluse.
JOUR 07 à 09 : L’île de San Andres
L’île de San Andres, est une île colombienne située dans les Caraïbes, en face du Nicaragua. Réputée pour ses eaux turquoises et ses plages de sable blanc, nous nous sommes offert quelques jours sur l’île.
Nous prenons l’avion depuis Medellin afin de nous rendre directement à San Andres. Nous y sommes en 45 mn et visiblement l’île est très populaire chez les Colombiens qui sont nombreux à s’y rendre pour le week-end.
Pour aller à San Andres, il faut payer, à l’aéroport, une carte de tourisme de 30 €.
En arrivant, nous avons pris un taxi pour nous rendre à notre hôtel dans le centre-ville.
Durant ces 2 jours, nous avons visité les différents coins et plages de l’île et je ferai un article entièrement dédié à San Andres, car pour moi, elle ne fait pas forcément partie d’un voyage en Colombie.
Mon avis sur San Andres
Même si l’ile est incroyable et ses plages sublimes, je ne la recommande pas forcément. Le tourisme colombien gâche un peu l’expérience, il faut le dire. Si vous voulez y aller, évitez vraiment le week-end. J’ai trouvé les locaux vraiment peu accueillants, on a vraiment l’impression qu’on les dérange plus qu’autre chose. Autre point négatif, les prix sont assez chers et la qualité des hôtels très moyenne pour les prix pratiqués. Pour se déplacer sur l’île en bus, c’est assez compliqué, car ils ne passent pas souvent et il faut forcément louer un scooter ou une voiturette de golf assez chère pour bouger. Pour finir, les plages les plus accessibles sont bondées de monde et c’est pire que la côte d’Azur.
Malgré tout, il n’y a pas que du négatif, j’ai quand même apprécié cette petite pause sous les tropiques. On trouve des coins plus tranquilles et authentiques dans le sud de l’île. Mais finalement, j’aurais préféré visiter d’autres endroits en Colombie plutôt que faire ce petit détour.
JOUR 10 à 12 : Carthagène et les îles Rosario
Après notre pause à San Andres, nous volons vers Carthagène, sur la côte caraïbe de la Colombie. Nous arrivons de nuit, et prenons un taxi vers notre hôtel situé dans le quartier de Getsemani. L’ambiance est géniale et très festive. Il y a de la musique, des gens qui jouent aux cartes, d’autres qui se font coiffer… J’ai hâte d’en découvrir plus.
Visite de Carthagène des Indes
Le quartier de Getsemani
De jour, c’est un quartier très calme et on y découvre plein de graffiti un peu partout. Il y a aussi des cafés agréables où se poser. C’est un quartier très culturel. De nuit, Getsemani s’anime. Des petits bars s’improvisent dans la rue, les gens du quartier jouent au domino à la fraîche, c’est un quartier super festif ! Sur la place principale, il y a des stands de street food, des danseurs, chanteurs qui se produisent, et plein de bars sympas. Il n’est pas sans dire que j’ai adoré ce quartier ! Il y a également plein d’hôtels où loger.
El Parque Centenario
Si vous logez à Getsemani, vous passerez forcément par le parc Centenario avant de vous rendre au centre-ville de Carthagène. Qu’y a-t-il de spécial dans ce parc ? A priori rien, sauf que l’on peut y voir des paresseux ! Et oui, bizarrement dans les arbres du parc se cachent des singes paresseux. Il n’est pas facile de les repérer à l’œil nu, donc n’hésitez pas à demander aux jardiniers du parc. Ils se feront un plaisir de vous les montrer. On peut également voir de gros iguanes et des écureuils.
Le historique de Carthagène
Ma première impression de Carthagène n’est pas très bonne. On croise de nombreux groupes de touristes américains et il y a beaucoup d’embouteillages. Malgré tout, si on oublie ça, c’est une très jolie ville pleine de couleurs. Les maisons sont de style colonial et toutes peintes de couleurs différentes. La ville est entourée d’une grande muraille qui protégeait la ville des pirates. Il fait très chaud à Carthagène donc je vous conseille de faire la visite assez tôt. Pour déjeuner, il y a plein d’endroits où déguster un bon ceviche. Il y a également des vendeurs de fruits un peu partout.
Où loger à Carthagène ?
Je vous recommande à 100 % le quartier de Getsemani et l’hôtel Posada La Fe où nous avons été superbement accueillies.
Où manger à Carthagène ?
En centre-ville :
Origenes : un excellent restaurant de poisson. On a dégusté un délicieux ceviche.
A Getsemani :
Colombitalia : de succulentes « arepas », une spécialité colombienne. Un vrai délice ! Il faut attendre un peu, mais ça le vaut.
Les stands de street-food sur la place : on a mangé un hamburger stylé colombien pour rien et on n’a même pas été malades !
Les îles Rosario
Les îles Rosario sont un archipel d’îles au sud-ouest de Carthagène. Elles sont très touristiques. La plus populaire est Isla Baru qui n’est en fait qu’une péninsule. Il existe des tours à la journée qui vous permettent de visiter plusieurs îles. Cependant, pour profiter pleinement des îles sans le tourisme de masse, il est recommandé de passer la nuit sur l’une des îles. Nous avons beaucoup hésité avant de choisir l’île sur laquelle rester.
Voici les différentes îles :
- Isla Baru : La plus populaire. Elle n’est en fait qu’une péninsule. On y trouve la fameuse Playa Blanca, une plage paradisiaque mais bondée de touristes dans la journée. Heureusement, sur l’île, il y a beaucoup d’autres plages plus tranquilles.
- Isla Grande : Beaucoup de choix d’hôtels pour tous budgets mais il y a peu de plages de sable. C’est idéal pour le snorkel et la plongée, car il y a beaucoup de coraux.
- Isla Marina : Une toute petite île avec des hôtels haut de gamme et plage privée.
Finalement comme nous souhaitons y passer une seule nuit, nous nous décidons pour l’hôtel Islabela située sur Isla Marina.
Si vous n’avez pas le temps ou le budget pour passer une nuit sur une île, il existe de nombreuses excursions à la journée pour découvrir les îles Rosario.
Une journée et une nuit à Islabela
L’hôtel Islabela est un petit hôtel de 8 bungalows situés sur Isla Marina. On peut y passer la journée pour profiter de sa plage ou une nuit pour profiter des lieux sans les touristes à la journée. C’est ce que nous faisons.
Le transport est organisé par l’hôtel et le bateau part du port de Carthagène à 8 h 30. Le bateau met une heure pour arriver à destination. On est accueillis par le personnel de l’hôtel avec des cocktails de fruits et on nous installe sur des transats face à la mer. La plage est petite, mais on n’est pas entassés, et il y a un nombre limité de personnes à la journée. Il y a un restaurant juste à côté avec des prix raisonnables.
Avant de déjeuner, on fait une excursion snorkel proposée par l’hôtel. On a vu pas mal de poissons. L’après-midi, on profite de la belle plage, et à 16 h, tous les touristes à la journée repartent en bateau. C’est là que c’est super, car on a la plage vide pour les clients de l’hôtel.
Le soir, on va voir le coucher de soleil de l’autre côté de l’île. Le lendemain matin, on profite à nouveau de la plage, et le bateau nous ramène à Carthagène à 15 h.
Inutile de vous dire que j’ai adoré cette escapade, l’hôtel Islabela ainsi que son personnel hyper accueillant. En plus, tout le personnel de l’hôtel vit sur l’île, ce sont des locaux.
JOUR 13 à 15 : Santa Marta et le Parc Tayrona
Le Parc National Naturel de Tayrona est une aire protégée située sur la côte caraïbe à l’Est de Santa Marta. Pour nous y rendre, nous prenons le bus depuis la centrale de bus de Carthagène pour 50 000 COP (11 €). Le trajet, qui devait durer 5 h, dure finalement 7 h avec les embouteillages et les divers arrêts improvisés.
Le bus, qui a pour destination Palomino, s’arrête à notre demande à notre hôtel, situé proche de l’entrée du parc.
On profite de la fin d’après-midi pour se détendre à la piscine. Le lieu est situé dans les hauteurs et on a une superbe vue sur la jungle.
Le Parc Tayrona
Nous partons tôt le matin avec nos sacs pour prendre le bus qui s’arrête à l’entrée du parc. De là, on achète nos billets pour 70 000 COP (il n’est pas possible de réserver à l’avance).
On a réservé un hôtel à 10 min de l’entrée pour passer la nuit dans le parc. Nous marchons donc vers l’hôtel, où nous laissons nos sacs.
Puis nous prenons ensuite la navette du parc, qui nous emmène au départ des randonnées.
C’est parti pour 2 h 30 de marche, afin de nous rendre à la plage de Cabo San Juan. Nous nous arrêtons en chemin sur les plages de Arrecife et Piscina. Sur la plage de Arrecife, on ne peut pas se baigner à cause des énormes vagues. Par contre, la plage de Piscina est superbe et l’eau très bleue.
A Cabo San Juan, il y a beaucoup de monde, car c’est la plage la plus populaire, et il y a un restaurant ainsi que des hamacs et zone de camping.
On profite de la plage et on déjeune sur place, mais on doit repartir rapidement, car il nous faut refaire les 2 h 30 de marche pour revenir à notre hôtel.
L’hôtel Bamboo Tayrona est très mignon. Ce sont de petits bungalows installés dans un joli jardin tropical. Le soir, il y a beaucoup de bruits d’animaux et d’insectes. On entend même des singes hurleurs au loin.
Le lendemain, on voulait découvrir une autre plage, la plage Cañaveral, mais on ne trouve pas le chemin. On finit par retourner à la Piscina.
Nous repassons à l’hôtel pour prendre nos affaires et à l’entrée du parc nous prenons un bus pour Santa Marta.
Plage de Cabo San Juan
Santa Marta
Nous arrivons vers 16 h à Santa Marta. Tout de suite, le personnel de l’hôtel nous dit qu’il faut faire attention à nos affaires, et que la nuit, c’est préférable de prendre des taxis. En gros, Santa Marta n’est pas une ville très safe. Nous n’y passons en réalité que pour prendre notre avion pour Bogota le lendemain.
Nous visitons donc le centre-ville de Santa-Marta qui est assez délabré et pas très attrayant. Le soir, nous prenons gentiment un taxi pour nous rendre dans la zone des restaurants, près du Parque de los Novios. Celui-ci nous prend 8 000 COP pour un trajet de 3 mn ! Une belle arnaque !
La zone des restaurants est animée, il y a beaucoup de monde, de musique, mais même trop. On dîne dans un restaurant mexicain très sympa.
JOUR 16 : Bogota
Nous prenons un vol tôt pour Bogota. On laisse nos sacs dans les consignes de l’aéroport et on prend ensuite le bus pour le centre-ville. Nous avons rendez-vous dans le quartier de la Candelaria pour un tour de la ville.
Comment se rendre à Bogota depuis l’aéroport ?
Il faut prendre la navette 14-16, qui est gratuite, jusqu’au Portal El Dorado. De là, le bus Transmilenio 1, juqu’à la station Universidades et marcher jusqu’à la sortie Las Aguas. Vous arriverez dans la zone du centre-ville. Ça paraît compliqué mais c’est en fait très simple.
Visite de Bogota
Pour visiter la ville, nous avons préféré réserver un free walking tour via Guruwalk. La ville n’est pas bien réputée et je voulais pouvoir prendre des photos sans trop de stress. Il est impératif à Bogota de faire attention à ses affaires et de ne pas sortir les portables ou appareil photo dans la rue. Avant le tour, nous déjeunons dans le plus vieux restaurant de la ville, « La Puerta Falsa ». Ici, de la cuisine locale et pas chère. Nous goûtons la spécialité, le tamal au poulet.
Nous nous rendons ensuite dans le quartier de la Candelaria, d’où partent les tours de la ville.
C’est un quartier très touristique, il y a beaucoup de graffiti et une ambiance très chouette avec pleins de cafés.
Nous retrouvons notre guide qui nous fait découvrir la ville de Bogota, avec des explications en anglais et espagnol. C’est un peu long forcément, car on doit écouter les explications deux fois. Il se met à pleuvoir vers la fin du tour, ce qui gâche un peu la visite. Enfin, on finit par une dégustation dans un café local.
Réserver un tour guidé pour la visite de la Candelaria ou un tour complet de la ville.
Je n’ai pas un souvenir mémorable de Bogota. A part la Candelaria, le reste de la ville ne m’a pas paru très joli et le climat n’aide pas. Étant un jour férié, on n’a pas pu visiter le musée Botero ou le musée de l’or qui doivent être intéressants.
Le soir, nous repartons pour l’aéroport et notre vol vers Paris.
Pour conclure, j’ai adoré mon voyage en Colombie. C’est un pays très riche et varié avec des paysages magnifiques, des villages colorés et des plages sublimes. Les colombiens sont vraiment très accueillants. Quant à la sécurité, à part dans les grandes villes, je ne me suis jamais sentie en danger et heureusement je n’ai subie aucune arnaque.
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7 commentaires
Un grand merci pour ces informations!
J’ai hâte d’aller visiter.
Si vous avez des conseils pour Cali aussi j’aimerais ajouter ça dans ma liste.
J’espère que tu feras un beau voyage 🙂 La Colombie est une super destination ! Malheureusement je n’ai pas eu le temps de visiter Cali.
Encore de superbes photos, c’est un régal de parcourir votre blog !
Merci 🙂
bonjour,
Peux tu me donner la reference de ton appareil photo stp ?
Merci
Bonjour,
C’est le Fuji XT3 🙂
Bonjour,
J’utilise un Fuji XT3 🙂