Que faire au Costa Rica : itinéraire de 15 jours

Visiter le Costa Rica

Après avoir parcouru le Pérou pendant 10 jours, me voici partie au Costa Rica. Un pays qui me tarde de connaître. Pour les amateurs de nature et d’animaux, le Costa-Rica est une merveille et vous allez le découvrir avec moi.

Mon itinéraire de 15 jours au Costa Rica

• Jour 1 : Lima – San Jose – Manuel Antonio
• Jour 2 : Parc National Manuel Antonio
• Jour 3 : Parc National Manuel Antonio
• Jour 4 : Manuel Antonio – Monteverde
• Jour 5 : Réserve de Santa Elena – Bois nuageux de Monteverde
• Jour 6 : Monteverde – La Fortuna
• Jour 7 : Le volcan Arenal
• Jour 8 : La Fortuna – Puerto Viejo
• Jour 9 : Puerto Viejo
• Jour 10 : Manzanillo
• Jour 11 : Cahuita
• Jour 12 : Puerto Viejo – Alajuela
• Jour 13 : Le volcan Poas
• Jour 14 : Départ

Que faire au Costa Rica ?

JOUR 1 : Arrivée à SAN JOSE

Une fois arrivée à San Jose je prends directement un taxi qui m’emmène à la station de bus de Tracopa pour me rendre au Parc National de Manuel Antonio. Le climat est tropical, très chaud et humide, il y a des palmiers, les montagnes au loin dans la brume, dépaysement total ! C’est un peu nuageux car la saison des pluies vient de commencer.
Je dois attendre mon bus pendant presque deux heures. J’observe le tumulte de la station et le temps passe vite. Le bus a la clim’ mais on est loin du confort du Pérou. On se sent tout de suite dans un pays un peu moins développé. Le trajet de 3h30 me paraît interminable et j’arrive à la tombée de la nuit à mon hôtel.

JOUR 02 : Le Parc National Manuel Antonio

Mon hôtel est au milieu de la végétation et il est habité par des singes et des agoutis (gros rongeurs typiques du pays). Je suis déjà dans l’ambiance !

Cette journée est dédiée à la découverte du parc naturel Manuel Antonio. A l’entrée du parc je prends un guide avec des canadiens et celui-ci nous accompagne un moment pour nous montrer des animaux avec ses jumelles. Micro chauves-souris, lézards, crabes et même des paresseux ! Ça promet pour la suite !

Une fois le tour avec le guide terminé je laisse mes amis canadiens et mon aventure commence.

La plage est tout ce qu’on peut imaginer, sable fin, eau turquoise, cocotiers et pas un chat…
Je fais connaissance avec les ratons laveurs qui semblent être très taquins.

Découverte du parc Manuel Antonio

Dans le parc il y a plusieurs plages et de nombreux sentiers que je commence à explorer. Je suis plongée dans la jungle humide, la végétation est dense. Sur mon chemin je croise des iguanes puis, après m’être enfoncée encore plus dans un sentier éloigné, des singes cara blanca (capucins). Ils font la sieste sur des planches en bois, se cherchent les poux, se font des câlins. Mais attention car tout comme les ratons laveurs, ils sont attirés par la nourriture des touristes ainsi que tous les objets qui attirent leur curiosité et sont prêts à sauter dessus !

Le parc est grand mais on se repère assez bien et je réussis à voir de nombreux animaux, des singes hurleurs, des paresseux, des ratons laveurs, des iguanes, etc. C’est incroyable de pouvoir admirer ces animaux en liberté dans leur milieu naturel.

Les paresseux 

Les paresseux se déplacent trèèèèès lentement, et dors la plupart du temps. Cela est du à leur système digestif, ils mettent beaucoup de temps à digérer les feuilles qu’ils mâchent.

Ce qui est aussi étonnant c’est la propreté des lieux, aucun déchet, quoi ce soit sur les chemins ou sur les plages. Les locaux sont très respectueux et d’autre part on ne peut rentrer dans le parc avec des aliments.

Après cette journée assez physique où j’ai beaucoup marché et transpiré, je déguste un délicieux poisson frit à côté de la plage du village.

JOUR 03 : Le Parc National Manuel Antonio

Je retourne au parc où il y a plus de monde que la veille car c’est samedi et les locaux viennent profiter de la plage (l’entrée est beaucoup moins chère pour eux). Je profite de la plage moi aussi et j’aperçois de nouveaux animaux, comme des biches à queue blanche, un toucan et un coati. Il fait très chaud et l’humidité est terrible car il a plu la veille, et je me rafraîchis dans l’océan pacifique.

JOUR 04 : De Manuel Antonio à Monteverde

Après une nuit agitée à poursuivre un cafard je fais ma valise et prépare mon départ pour Monteverde. Pour ce trajet je partage une camionnette avec plusieurs personnes. La clim’ ne marche pas terrible et le chauffeur qui est froid comme un glaçon ne rafraîchit pas pour autant l’atmosphère ! Il est très pressé et conduit comme un dingue et je suis contente d’arriver.

Le climat dans le village de Monteverde est totalement différent, on est dans les hauteurs et l’air est plus sec et frais. Ça repose…

Le soir je fais la visite de la « grenouillère » (Monteverde Frog Pond). Au Costa Rica on trouve une grande variété de grenouilles, dont la fameuse grenouille aux yeux rouges. Dans le noir, armés de lampes de poche, on cherche les grenouilles qui sont camouflées sur les feuilles. Il y en a de toutes les tailles et toutes les couleurs. Je vous recommande vraiment d’y faire un tour si vous avez le temps car on ne voit pas toutes ces grenouilles dans la nature, elles sont trop bien cachées.

JOUR 05 : Réserve de Santa Elena, La forêt de nuages

Ici la végétation est luxuriante mais on n’est plus dans la jungle, c’est un bois nuageux (en espagnol «bosque nuboso»). L’altitude et l’humidité créent une brume quasi permanente et un Microclimat qui favorise la croissance de nombreuses plantes. Cette forêt est aussi l’abri de nombreux oiseaux dont l’incroyable Quetzal, l’oiseau emblématique du Costa Rica. Le voir serait vraiment la cerise sur le gâteau…

A la recherche du Quetzal

Dans cette réserve, pas de guide, il faut donc être très silencieux et faire attention aux bruits de la forêt et aux chants des oiseaux pour les repérer. Les sons sont incroyables, on est en communion totale avec la nature. Après avoir beaucoup marché, aperçu des rongeurs, un coati et des oiseaux, je m’arrête à côté d’un groupe et enfin, … il est là, le Quetzal !! Son apparition est magique. Il impose de part sa taille et sa couleur verte brillante. Son chant envoûtant est vraiment digne de son apparence. Lorsqu’il s’envole il nous dévoile son ventre bleu et rouge et sa longue queue de plumes le suit dans les profondeurs de la forêt. Je suis vraiment émue et j’en garde encore un souvenir inoubliable.

Les ponts suspendus de Monteverde

L’après-midi, je pars pour une balade sur les ponts suspendus de Monteverde, cette fois-ci avec un guide qui nous parle de la faune et de la flore de la forêt. Soudain, retentit le chant du Quetzal. Il est impossible de ne pas le reconnaître, c’est un chant vraiment très mélodieux. Il est bien là, perché sur une branche, il nous observe… Il paraît que les Quetzals adorent qu’on les admire et il ne fuit pas, il reste un moment là puis décide de s’en aller.

JOUR 06 : De Monteverde à La Fortuna

Il est temps de quitter Monteverde pour rejoindre la ville de La Fortuna, à côté du volcan Arenal. Pour cela nous prenons la route dans un minibus avant de traverser le lac Arenal en bateau et rejoindre La Fortuna, en tout environ 4h de trajet.

La chute d’eau de La Fortuna

Après m’être installée dans mon hôtel, je décide d’aller visiter la chute d’eau de La Fortuna par mes propres moyens. Je suis donc partie pour une marche d’une heure sous la cagnasse et avec l’humidité propre au Costa Rica. Je me rends vite compte que c’était une mauvaise idée… Malheureusement trop tard pour faire demi-tour et en plus il n’y a aucun taxi dans le coin… Heureusement une bonne âme me prend en stop ! Je ne suis finalement pas déçue, la cascade est impressionnante et l’eau est super fraîche. Je fais le retour en taxi cette fois !

JOUR 07 : Le volcan Arenal

Randonnée dans le Cerro Chato

Pour la visite du volcan j’ai réservé un trekking depuis le centre ville du village. Une grosse journée qui commence par l’ascension du Cerro Chato pour arriver jusqu’au cratère et sa lagune aux eaux vertes. On est un grand groupe avec deux guides et le rythme est assez soutenu. Ça monte pas mal et la première partie du chemin est sous le soleil. On pénètre ensuite dans la jungle du volcan. On est à l’ombre mais l’humidité est telle qu’on transpire en permanence. Le sentier est difficile et boueux, les marches sont hautes et on doit s’accrocher aux branches et racines tout en faisant attention à ne pas déranger les serpents… Heureusement les guides nous tracent le chemin. C’est fatiguant mais divertissant à la fois !

La lagune bleue

Après deux heures de marche on arrive à la lagune qui loge dans le cratère du volcan. L’eau est d’un bleu-vert profond, elle est fraîche mais après une telle marche je n’hésite pas à m’y plonger !

Visite de l’étang aux grenouilles et des sources chaudes

Enfin vient le moment du retour, une heure de marche en descente cette fois. Une fois en bas il commence à pleuvoir. On fait un arrêt à une cascade puis on visite un étang à grenouilles et on a la chance de voir la fameuse grenouille aux yeux rouges. Ca n’est pas fini, on récupère le bus pour se rendre aux Hot Springs, les eaux thermales chaudes. Il fait nuit maintenant et on doit s’équiper de lampes de poches. L’eau est à 37 degrés et c’est très relaxant après cette journée sportive.

Même si épuisante, j’ai adoré cette journée et je recommande de faire un tour similaire, cependant si vous n’êtes pas sportifs choisissez un tour plus tranquille. Surtout n’allez pas seul sur le chemin du Cerro Chato : il y a beaucoup d’insectes et serpents venimeux et en cas de soucis vous seriez incapable de rentrer en marchant, faites-vous donc toujours accompagner d’un guide qui vous indiquera le chemin.

JOUR 08 : De La Fortuna à Puerto Viejo

Sans doute le pire trajet que j’ai fait au Costa Rica… Le minibus passe me prendre puis il s’arrête après une heure de trajet pour faire un échange de passagers. J’attends une demi-heure l’autre taxi mais le chauffeur qui vient d’arriver se pose pour déjeuner… Une demi-heure plus tard on finit par partir. Finalement je suis seule dans le minibus.

Le trajet est interminable car il n’y a pas d’autoroutes au Costa Rica et on circule sur une seule voie, empruntée en majorité par des camions de transport de marchandises qui vont jusqu’au port de Moin (le Hong Kong du Costa Rica). Les camions s’arrêtent dans des hangars situés aux abords de la route, ce qui crée encore plus d’embouteillages. On arrive finalement après 7 heures de route…

Mon cauchemar est rapidement oublié par l’ambiance de plage hippie qui règne à Puerto Viejo.

JOUR 09 : Puerto Viejo

Malheureusement pour moi, le climat pendant tout mon séjour sur la côte des caraïbes n’était pas au rendez-vous. La saison des pluies était bien entamée et il a plu tous les jours…

Visite du  Jaguar Rescue Center

Je loue un vélo, moyen de transport répandu ici pour se déplacer, et je décide d’aller visiter le Jaguar Rescue Center, un refuge pour animaux sauvages blessés ou orphelins. Ce sont des volontaires qui s’occupent du centre. Notre guide français nous fait faire le tour des animaux. On voit des reptiles, des singes, des oiseaux, des crocodiles, qui seront soignés puis relâchés dans la nature. Les bébés paresseux et les bébés singes hurleurs sont à craquer.

Il est possible de faire du volontariat dans le centre, si cela vous intéresse, cliquez ici.

Après les bébés paresseux, les bébés singes hurleurs.

Après la visite je vais explorer la côte et je m’arrête sur plusieurs plages environnantes. L’eau est limpide et les plages sont très propres, sans infrastructures ni restaurants. Je prends aussi un bain de mer sur la plage du village qui est plus calme et propre aussi.

Dans le village il y a une ambiance mélangée de cultures latine et jamaïcaine et on a l’impression d’être dans un autre pays.

JOUR 10 : Excursion à Manzanillo

Aujourd’hui, beaucoup, beaucoup de pluie jusqu’à la mi-journée. J’entreprends quand même de prendre mon vélo l’après-midi pour me rendre à Manzanillo. Il faut une heure en vélo et j’arrive sous la pluie… Je me récompense en mangeant du poisson au restaurant Maxi’s en face de la plage. Je rentre sous la pluie… car une fois mouillé on est mouillé ! Une goutte de plus ou de moins ça ne change rien…

JOUR 11 : Le Parc naturel de Cahuita

Le soleil est là ! Je prends le bus pour Cahuita qui est à une demi-heure de Puerto Viejo.

Cette fois, les sentiers de sable du parc longent la plage et la végétation est différente de Manuel Antonio. Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la barrière de corail le sable et la couleur de l’eau change. Je suis seule sur le sentier et les seuls visiteurs que je croise sont des ratons laveurs, des lézards, des crabes et des Bernard l’Hermite par centaines. Je fais une pause baignade sur une plage vierge magnifique à l’eau turquoise.

C’est incroyable la sensation d’être seule au milieu de la nature, avec les animaux. C’est dans ces moments-là où je suis heureuse d’avoir pris la décision de partir seule.

Rencontre avec les singes hurleurs

Sur le chemin du retour je croise des singes capucins et des singes hurleurs de très près. Une famille entière passe d’arbre en arbre. Ces singes sont appelés « hurleurs » car leur cri qui retentit dans toute la jungle est très puissant. Pourtant, ces singes sont assez petits.

JOUR 12 : De Puerto Viejo à Alajuela

Départ pour San José. Le trajet est moins embouteillé qu’à l’aller mais la distance plus longue. On met 5 heures pour arriver à San Jose mais mon hôtel est à Alajuela et j’arrive deux heures après encore à cause des embouteillages de la capitale.

Je m’héberge dans l’hostel Alajuela Backpackers et c’est la pire auberge de jeunesse dans laquelle j’ai été de tout mon voyage ! A éviter absolument ! Sale, glauque, déprimant !

Pour dîner, je mange dans un restaurant local un plat de casado, le plat typique du Costa Rica, à base de riz, haricots rouges, bananes, patates et viande au choix. Le gallo pinto, petit déjeuner classique est aussi à base de riz, haricots et bananes. La cuisine costaricaine n’est pas très variée, heureusement en bord de mer on se régale avec les poissons et crustacés.

Jour 13 : Le volcan Poas

Je me rends en bus sur le lieu du volcan Poas avec l’espoir de voir le cratère car en cas de temps nuageux il est difficile de le voir. En approchant, le ciel se couvre et il pleut légèrement… Il faut marcher un peu pour arriver en haut du cratère, et là… il fait beau ! Un magnifique soleil qui laisse voir l’énorme cratère du volcan. Son lac acide de couleur bleu turquoise dégage des vapeurs acides et il est interdit de s’y approcher. Il est aussi recommandé de ne rester que 20 minutes à l’observer pour ne pas trop respirer l’air toxique. Ce volcan est actif et on peut voir de la fumée s’en dégager. C’est impressionnant !

Pour conclure 

Mon séjour au Costa Rica s’achève ainsi que mon tour en solitaire !

Je me suis surprise à aimer cette expérience même si ça n’a pas toujours été simple. Parfois la solitude est pesante mais cela permet aussi de belles rencontres… Je suis fière de moi et je recommande à toutes les filles qui n’osent pas ou qui pensent qu’elles ne peuvent pas le faire de se jeter à l’eau ! Vous ne le regretterez pas !

Conseils

Valise ou Sac à Dos ?

Voyager avec une valise c’est possible mais préférez un sac à dos car les chemins sont parfois compliqués et parfois en terre. Moi j’ai un peu galéré avec ma valise à roulettes.

Quels vêtements pour le Costa-Rica ?

L’humidité est telle au Costa Rica qu’on est rapidement trempé de sueur après le moindre effort. Emmenez de préférence des vêtements aux matières qui sèchent rapidement comme des vêtements de sport. Il en va de même pour les sous-vêtements: évitez le coton à tout prix car il sèche plus lentement et garde l’humidité. Prévoyez pas mal de vêtements de rechange car laver à la main sera impossible et le linge ne sèchera pas: il vous faudra donc trouver une laverie et quand on se déplace cela n’est souvent pas chose simple.

Quelles chaussures prendre pour le Costa-Rica?

Niveau chaussures, pas de baskets !! Vous aurez trop chaud et quand il pleut vous finirez avec des chaussures mouillées qui ne peuvent pas sécher. Mon choix s’est porté sur une paire de sandales Birkenstock, elles sont tout-terrain et pratiques pour les sentiers de terre et la ville, ainsi qu’une paire de chaussures de randonnée Merrell pour la marche que j’avais auparavant utilisée au Pérou. Pour un trekking il vous faut absolument une paire de chaussures de marche imperméables pour pouvoir être à l’aise dans les sentiers boueux de la jungle. J’avais aussi pris une paire de sandales Birkenstock EVA imperméables que j’ai utilisée dans les parcs de Manuel Antonio et Cahuita. Elles sont super confortables pour la marche et on peut les utiliser à la plage et même mettre les pieds dans l’eau avec. Vous pouvez aussi opter pour des sandales de randonnée moins esthétiques mais tout-terrain !

Pour conclure

J’ai adoré mon séjour dans ce pays riche en faune et flore. Si vous aimez  comme moi la nature et les animaux, vous ne serez pas déçus ! Il est rare de pouvoir profiter de plages vierges et des animaux dans leur milieu naturel de cette façon là, c’est vraiment magique…

Avez-vous lu la première partie de mon aventure en solo ? Le Pérou c’est ici…

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